Environ 15 terroristes ont été tués à Kpékpakandi par les forces armées togolaises dans l’attaque du 11 mai dernier, selon le ministre togolais de la Sécurité et de la protection civile, le Général Damehame Yark.
« Par des sources bien informées, il y a une quinzaine de morts dans le groupe des assaillants… Ce qu’ils ont pu faire, c’est de transporter rapidement les corps de l’autre côté de la frontière où ils ont été inhumés », a indiqué le Gal. Yark avant de révéler que les forces armées ont été sensibles à la réaction des populations sur le terrain. Pour lui, il y a actuellement une collaboration entre les soldats et les populations. Il a appelé à maintenir cette collaboration à tous les niveaux.
« Cela ne doit pas être seulement limité à la région du nord, tout Togolais doit se sentir concerné », a interpellé le ministre.
Dans la nuit du 10 au 11 mai dernier, 8 soldats togolais ont perdu la vie et treize autres ont été blessés dans une attaque terroriste dans la localité de Kpékpakandi, frontalière au Burkina-Faso voisin qui perdu le contrôle de sa partie frontalière avec notre pays. Une situation qui est finalement de l’avantage des djihadistes qui s’y organisent comme bon leur semble. Le Togo se retrouve ainsi seul à cette frontière face à cette menace.
Le Togo a déployé dans le grand Nord depuis trois ans maintenant un contingent de forces de défense et de sécurité qui contrôle les frontières avec le Burkina-Faso, le Bénin et le Ghana. Il s’agit de l’opération Koundjoare. Depuis, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé s’est plusieurs fois rendu sur le théâtre des opérations pour remobiliser la troupe.