Le 1er juin 2021, l’Association des jeunes engagés contre le changement climatique (AJECC) avec le soutien technique du ministère de l’Environnement et des ressources forestières a lancé à Atakpamé, région des plateaux, le Projet un arbre pour le climat (P1APC) qui sera mené dans trois régions du Togo. Et pour montrer qu’ils veulent relever le défi de la restauration, les membres de AJECC et d’autres associations se sont rendu le vendredi 9 juillet 2021 dans le canton de Davié, préfecture du Zio pour y mettre en terre près de 1000 plants comptant pour la région maritime.
« Les changements climatiques constituent une menace pour le développement des pays, notamment pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) et de réduction de la pauvreté. Ils constituent l’un des plus grands défis auxquels l’être humain a jusqu’alors eu à faire face, en raison de leurs impacts particulièrement négatifs », nous a confié Germain Assih, président de l’Association des jeunes engagés contre les changements climatiques (AJECC).
« Bien qu’il subsiste encore des incertitudes quant à leur ampleur, les changements climatiques risquent de ralentir voire d’inverser les progrès accomplis de génération en génération. Par leur situation et du fait de leur forte vulnérabilité, les pays en développement comme le Togo seront fortement affectés par les effets négatifs de ces changements climatiques. Aujourd’hui, notre pays est confronté à des problèmes d’irrégularité des pluies, ce qui affecte l’agriculture, principale activité de la population togolaise », a-t-il poursuivi.
« Il est donc important de mener des actions pour y faire face, et le Projet un arbre pour le climat (P1APC) que nous menons depuis le 1er juin est un projet qui vise à restaurer les espaces dégradés dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes et de la campagne « un milliards » de plants d’ici 2030, lancé par le gouvernement togolais. La restauration des écosystèmes, avec les jeunes est possible », a-t-il fait comprendre.
Le chef canton de Davié, Togbui Dogbla Komi Théodore VI qui est venu lancer l’activité en compagnie de ses collaborateurs a prodigué d’utiles conseils aux jeunes volontaires.
« Vous n’êtes peut-être pas de Davié, mais vous êtes venu contribuer au bien-être de notre communauté. De la même façon que vous avez pensé à nous, d’autres penseront à vos localités d’origine et iront y poser des actes de transformation. Je souhaite que vos actions portent des fruits et que votre engagement soit couronné de succès », a-t-il déclaré.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
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