Le Togo signe un coup de maître sur le marché régional. Ce lundi 11 août 2025, le pays a levé plus de 60 milliards FCFA, alors qu’il n’en sollicitait que 30 milliards. Cette prouesse a été réalisée avec un taux de couverture de « 200,32 % ».
Initialement, le Trésor national espérait réunir 30 milliards. Elles ont finalement retenu un montant de 33 milliards de FCFA, un choix dicté par la confiance des investisseurs et la bonne tenue du profil de risque du pays. Ce succès s’inscrit dans une stratégie récurrente des États de l’Uemoa, consistant à mobiliser sur le marché régional des ressources à moyen et long terme pour financer les investissements publics, le remboursement de la dette intérieure et le soutien aux secteurs productifs.
Dans cet univers, deux instruments dominent. Les Bons assimilables du Trésor (BAT), à court terme, servent à gérer la trésorerie courante de l’État. Les Obligations assimilables du Trésor (OAT), de maturité plus longue, soutiennent des projets économiques à forte valeur ajoutée.
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L’opération d’août s’inscrit dans le programme annuel d’émissions du ministère de l’Économie et des Finances, conçu en cohérence avec la stratégie d’endettement à moyen terme et les objectifs de soutenabilité de la dette. Pour les investisseurs, le signal est clair : le Togo est un partenaire fiable. Les analystes du marché obligataire jugent son profil de crédit ‘’stable’’, porté par une ‘’gestion budgétaire prudente’’, une ‘’trajectoire de croissance soutenue’’ et un « engagement clair en faveur de la consolidation des finances publiques ».
Ces ressources nouvelles constituent un levier pour accélérer le développement. Elles seront dirigées vers des priorités nationales, notamment les infrastructures, l’agriculture, l’énergie et la santé… Autant de secteurs stratégiques pour transformer durablement l’économie et améliorer les conditions de vie.
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Avec l’appui technique de l’Agence Umoa-Titres, ces émissions profitent aussi au marché régional : elles offrent des opportunités d’investissement aux institutions financières et renforcent l’intégration économique de la sous-région.
