Une rencontre sous-régionale sur la ratification, la transposition et la mise en œuvre effective des conventions de l’organisation maritime internationale (OMI) relatives à la préparation et à la lutte en cas de déversement d’hydrocarbures et au régime de responsabilité civile et d’indemnisation se déroule dans la capitale togolaise, Lomé depuis le 10 octobre.
Le 13 octobre 2023, cette rencontre va s’achever. Elle se tient dans le cadre du projet de l’Initiative mondiale pour l’Afrique occidentale, centrale et australe (Projet GI WACAF) ciblant quatre pays notamment le Benin, la Guinée, la Mauritanie et le Togo dans leurs efforts d’amélioration de leurs systèmes nationaux de prévention et de lutte contre la pollution marine par les hydrocarbures.
Le constat est réel dans le secteur maritime, des malfaisants sont toujours actifs à polluer et à rendre le transport maritime dangereux pour l’environnement, bien parce que des cadres logiques et juridiques se renforcent pour imposer la sureté, la sécurité maritime, la pureté des mers.
L’une des préoccupations majeures de l’OMI est la sécurité des transports maritimes et la prévention de la pollution des mers. La protection de l’environnement marin est un domaine où les règles de compétence relatives au droit de la mer et les approches en matière de droit international de l’environnement s’intègrent pour une action plus efficiente.
Il s’agit à travers cette assise de former et de mieux outiller les acteurs aux bonnes pratiques relatives à la ratification, à la transposition en droit national.
“L’objectif poursuivi par les Gouvernements contractants en ratifiant les conventions de l’OMI protégeant l’environnement marin est d’empêcher et de réduire au minimum la pollution marine puis de faciliter le règlement des litiges en cas de sinistre d’un navire” a déclaré Kokou Edem TENGUE, le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière.
Le ministre a aussi relevé que “Conscients de tous ces enjeux sécuritaires dans l’environnement des transports maritimes internationaux, nombre de pays ont renforcé leur arsenal juridique en termes de prévention et de lutte contre la pollution marine par les hydrocarbures. Notre pays à l’instar de plusieurs autres a ratifié les conventions de l’OMI. La vision du président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBE est de faire du TOGO un hub logistique de 1er choix tel que transcrit dans la feuille de route du gouvernement”
Il a noté que 90 % du commerce mondial se fait par voie maritime et il est impératif de rendre ce mode de transport plus durable.
Il faut dire que les transports maritimes internationaux constituent le moyen de transport international le plus efficace et le plus rentable pour la plupart des marchandises, qui sont ainsi acheminées de manière fiable, ce qui facilite la fluidité du commerce et aide à créer la prospérité parmi les nations et les peuples.