Le gouvernement joint la parole à l’acte. Le jeudi 18 décembre 2025 à Lomé, il a officiellement lancé le Programme national de protection sociale. La cérémonie a été présidée, au nom du président du Conseil, par le Dr Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la présidence du Conseil.
Lancée en présence des membres du gouvernement, des autorités communales, religieuses et traditionnelles, cette cérémonie marque une nouvelle étape dans la promotion du développement inclusif.
Au Togo, la protection sociale, loin d’être une simple promesse, est une réalité. En témoigne le lancement du Programme national de protection sociale qui, dans sa composante 1, devra permettre à 700 000 ménages de bénéficier des transferts monétaires.
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Selon le Dr Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la présidence du Conseil, ce programme, financé par la Banque mondiale, permettra à chaque ménage d’avoir une somme de 25 000 FCFA. Et les transferts accessibles via le mobile money (Mix by Yas et Flooz) devront permettre de toucher 700 000 ménages vulnérables sur l’ensemble du territoire national.

En lançant officiellement le programme, Sandra Johnson n’a pas manqué de réitérer l’engagement du gouvernement à promouvoir un développement inclusif où personne ne sera laissée pour compte.
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« La présente cérémonie vient concrétiser une fois encore l’engagement et la politique d’inclusion du Président du Conseil SEM Faure Essozimna Gnassingbé, qui a été réitéré devant le parlement réunis en congrès, l’engagement du gouvernement à protéger les populations vulnérables, à étendre les filets sociaux et à renforcer la résilience des communautés », a-t-elle précisé en substance.
Un programme décliné en trois (3) composantes
Pour Eléonore Mazalo Katanga, directrice de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), le programme national de protection sociale est structuré en trois (3) composantes.
La première, relative aux transferts monétaires, permettra de toucher 700 000 ménages sur l’ensemble du territoire national. La deuxième est relative à l’emploi des jeunes, surtout les plus vulnérables.

« À ce niveau, des jeunes seront recrutés selon un canevas rigoureux et seront formés dans les métiers de leur choix et accompagnés dans leur installation », a-t-elle précisé.
Quant à la troisième composante, elle sera consacrée à l’autonomisation économique des femmes. « Nous allons former les femmes, les accompagner dans la mise en place de leurs activités génératrices de revenu (AGR) et leur trouver des financements pour la réalisation de leurs activités », a rassuré Mme Katanga.
Maintenir le cap de l’accompagnement du gouvernement
En prenant la parole, Zouréhatou Kassah-Traoré, gouverneure du district autonome du Grand Lomé (DAGL), n’a pas manqué d’inviter les partenaires à maintenir le cap de l’accompagnement des programmes du gouvernement.
« Je souhaiterais inviter les acteurs de développement, en l’occurrence la Banque mondiale, à apporter leur attachement au programme du gouvernement destiné à lutter durablement contre la pauvreté extrême », a-t-elle appelé.
Par ailleurs, elle n’a pas aussi manqué d’inviter ceux qui seront les bénéficiaires du transfert monétaire à en faire l’usage en bon escient.
