Macabre et glaçante, tels sont les mots qui viennent à l’esprit après la découverte, ce vendredi 27 juin 2025, de « deux corps sans vie » sur les berges du 4ᵉ lac à Akodésséwa-Kpota Anfamé, un quartier populaire de Lomé. Les sapeurs-pompiers togolais ont mis fin à deux jours d’angoisse insoutenable pour une famille, en repêchant les dépouilles de deux frères âgés de 23 et 25 ans.
Le drame laisse la population « sous le choc », incapable de comprendre comment ces jeunes hommes, pleins de vie, ont pu disparaître ainsi. Mercredi 25 juin, ils quittent leur domicile et, comme un mauvais sort, « n’avaient plus donné signe de vie depuis ». Une simple promenade ou une sortie anodine ? Personne ne le saura avant que la vérité ne soit établie.
Ce vendredi matin, un témoin raconte la scène d’horreur. Les corps, déjà « en état de décomposition avancé », flottaient silencieusement, comme une accusation muette. Le lac, à la fois miroir et gouffre, garde jalousement ses secrets. Les riverains, médusés, regardaient les sapeurs-pompiers extraire ces jeunes vies, brisées dans un silence glaçant.
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Les questions, elles, restent entières. Les circonstances exactes du décès restent entourées de mystère. Accident tragique ou noyade imprévisible ou, pire encore, crime maquillé ? La police judiciaire s’affaire.
Le 4ᵉ lac, souvent dénoncé pour sa « dangerosité en saison des pluies » et son absence d’éclairage, est devenu un monstre silencieux. Un rappel brutal des failles béantes dans l’aménagement urbain et la sécurité publique.
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Ce drame n’est pas un cas isolé. Il vient s’ajouter à une série de faits divers ayant endeuillé la jeunesse togolaise. Une jeunesse qui, trop souvent, paie le prix fort de l’indifférence.
Aujourd’hui, une famille pleure deux fils, deux promesses envolées. Et tout un quartier attend « la vérité et toute la vérité » pour enfin comprendre et, peut-être, espérer tourner la page.
