Le tourisme et l’artisanat sont deux secteurs qui vont souvent de pair. Dans la mesure où la préfecture de Kloto et plus précisément la ville de Kpalimé reste la « capitale touristique » du Togo, il est normal que son potentiel artisanal – déjà existant et connu pour ses allures singulières soit développé. Espoir : son artisanat qui ne manque jamais d’emporter l’admiration des touristes, dans le désir d’emporter des souvenirs, suscite l’affection des plus hautes autorités togolaises. Admiratif, le ministre de la Culture et du Tourisme, le Dr Kossi Gbenyo Lamadokou, y va en des termes laudatifs pour chanter et reconnaitre aux artisans de Kpalimé tout le talent dont ils sont dotés.
Toute personne qui arrive à Kpalimé pour la première fois sera forcément attirée par les créations artisanales qui décorent les bordures de rues, de routes, les entrées des hôtels, etc. et vendues d’ailleurs un peu partout. On peut dire que cela constitue la marque de cette localité. « Grande caractéristique de la population de Kpalimé (région des plateaux), l’artisanat constitue un savoir-faire qui est transmis de génération en génération ; et le Centre artisanal de Kpalimé joue ce rôle avec bravoure depuis 1966 », s’est exclamé récemment le ministre de la Culture et du Tourisme via son compte twitter.
« Il regorge d’artisans qui produisent des articles tels que les batiks, les sculptures de bois, les macramés, la poterie, la céramique etc… ; des œuvres que vous pouvez retrouver dans la boutique d’articles artisanaux du centre », a-t-il poursuivi.
Il regorge d’artisans qui produisent des articles tels que les batiks, les sculptures de bois, les macramés, la poterie, la céramique, etc ; des œuvres que vous pouvez retrouver dans la boutique d’articles artisanaux du centre. pic.twitter.com/rnywQVRmG9
— Kossi Gbényo Lamadokou (@GbenyoLamadokou) August 10, 2022
C’est d’ailleurs ces talents qui attirent les touristes étrangers. En dehors du climat doux qu’on connait à cette zone et qui attire tous les occidentaux qui arrivent au Togo, l’artisanat pratiqué à Kpalimé et dans le Grand Kloto en général donne envie aux visiteurs d’y accourir. C’est ainsi qu’on peut voir des blancs arborer des tenues et des objets qui leur sont complètement étrangers. Il semble que c’est la curiosité qui les pousse et agir ainsi. Beaucoup s’installent même à Kpalimé pour de longues durées.
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Cette attraction de l’artisanat de Kpalimé est à l’origine d’une économie locale bénéfique aux artisans, aux commerçants de tous genres, aux propriétaires de maisons, d’hôtels, au secteur de la restauration, aux guides touristiques, aux gardiens des sites touristiques etc… Les autorités locales et gouvernementales ne doivent donc qu’améliorer les conditions d’éclosion d’une telle économie.
En dehors de la route Lomé Kpalimé en cours de reconstruction, des travaux sont en cours dans la ville de Kpalimé et ses environs. Et faudrait poursuivre dans cette dynamique pour moderniser cette ville historique et la rendre plus attractive. La formation est aussi un aspect très important.
Selon le ministre Lamadokou, le Centre artisanal de Kpalimé encore appelé Collège d’enseignement artistique et artisanal (CEAA) rempli cette fonction. On y donne trois types de formation : la formation initiale (3 ans CAP AA), la formation duale (3 ans CQP), et la formation modulaire (AFPP).
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