Depuis le mardi 04 novembre 2025, la capitale togolaise, Lomé, accueille un atelier crucial. Les autorités environnementales et leurs partenaires s’y sont réunis pour valider le plan d’action national concernant la gestion des produits et des déchets plastiques.
Ces travaux, supervisés par le ministère chargé de l’Environnement, visent à établir un cadre de référence pour le pays, destiné à atténuer les conséquences sanitaires et écologiques engendrées par l’utilisation du plastique.
La situation est alarmante si l’on se fie aux estimations officielles. Plus de deux millions de sachets plastiques sont jetés quotidiennement sur le territoire togolais, et le taux de recyclage demeure très bas. Cette réalité a pour effet d’aggraver la contamination des sols et des cours d’eau, rendant les populations plus vulnérables aux divers risques environnementaux.
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Adapter le cadre juridique
Pour Meba Toyi, juriste environnementaliste et chef de la division « Lutte contre les changements climatiques » au sein de la direction de l’Environnement, l’enjeu principal est d’ajuster le cadre juridique national aux volumes réels de pollution identifiés. Un inventaire est en cours pour quantifier précisément les matières plastiques fabriquées et mises en décharge. Ces données sont essentielles pour orienter efficacement les futures politiques publiques.
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Depuis 2011, le Togo a intensifié ses efforts pour une meilleure gestion des déchets plastiques, à travers de multiples initiatives menées aux échelles nationale et régionale. Le pays est notamment partie prenante du projet de renforcement des capacités pour la gestion du plastique, un programme appuyé, anciennement par l’USAID.
Le secrétaire général du ministère, le colonel Dimizou Kofi, a réitéré la ferme volonté du gouvernement de poursuivre les réformes engagées. Ces actions sont orientées vers l’établissement d’une économie circulaire et d’un environnement plus sûr pour tous.
Les conclusions et le plan d’action définitif de l’atelier sont attendus pour ce vendredi.