Ce mardi 25 novembre 2025, le Sénat a posé la pierre angulaire de son efficacité : la mise en place de 7 commissions permanentes. Avec ces dernières, le travail parlementaire change d’échelle et le pays entre dans une nouvelle dynamique institutionnelle. La plénière a été présidée par le président du Sénat, Barry Moussa Barqué.
La séance a réuni l’ensemble des membres du Bureau et plusieurs représentants du gouvernement, dont Gilbert Bawara, ministre des Relations avec le Parlement et les Institutions et Madame Yawa Kouigan, ministre de la communication. Leur présence a souligné l’importance politique de cette étape structurante.

L’institution parlementaire consolide ainsi son architecture interne. Comme le rappelle le texte, « une étape clé dans l’organisation des travaux du Sénat a été franchie avec la ratification des commissions permanentes ». Une ratification qui donne souffle, méthode et visibilité à l’action sénatoriale.
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Au total, sept commissions ont été confirmées et deviennent désormais pleinement opérationnelles. Elles couvrent un large spectre de compétences : lois constitutionnelles et administration générale ; droits de l’homme, santé et action sociale ; finances et développement économique ; secteur agro-pastoral, environnement et climat ; relations extérieures et coopération ; défense et sécurité. Un ensemble cohérent, pensé pour répondre aux enjeux nationaux.

L’exécutif n’a pas caché sa satisfaction. Le gouvernement a salué « cette avancée importante dans l’organisation du Sénat » et reconnu la détermination des élus à structurer efficacement les bureaux des commissions.
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Le Sénat se prépare ainsi à entrer dans une phase de travail plus dense. Les outils sont désormais en place. Les chantiers peuvent commencer. Chaque commission portera une part du débat national, avec l’ambition assumée de renforcer la gouvernance et d’accélérer le rythme de l’action publique.
