Une formation financée par la GIZ a été dispensée à 440 jeunes et adolescents dans la préfecture de Blitta.
Au Togo, la lutte contre les grossesses précoces non désirées a été au centre d’une formation dispensée dans la préfecture de Blitta (Centre) à 440 adolescents et jeunes âgés entre 15 et 24 ans. Initiée par l’ONG togolaise Défis et développement (2D), cette activité a été financée par l’agence allemande de coopération internationale (GIZ) à travers son projet « Renforcement du système de santé – santé reproductive et droits sexuels » (ProSanté) mis en œuvre au Togo.
Durant la formation, les participants ont été sensibilisés sur les conséquences des rapports sexuels non protégés et des mariages et grossesses précoces non désirées, ainsi que sur l’utilisation des services de santé sexuelle et reproductive mis à leur disposition dans quatre centres de santé appuyés par ProSanté, a rapporté l’agence togolaise de presse (ATOP). Les grossesses précoces non désirées de la fille et de la femme, conséquences des rapports sexuels non protégés, constituent « un problème de santé publique » au Togo, selon le directeur exécutif de l’ONG 2D, Tchirou-Gbele Bassirou, cité par l’ATOP.
« Cette formation de l’ONG 2D m’a fait découvrir les avantages de l’abstinence sexuelle et au cas échéant le port de préservatif par le partenaire avant tout rapport sexuel pour éviter les grossesses précoces et non désirées et les infections sexuellement transmissibles », a témoigné une participante à la formation. Les bénéficiaires de cette activité devraient sensibiliser les jeûnes de leurs communautés sur la nécessité d’adopter des comportements sexuels sains et responsables qui préservent durablement leur santé.
Les pays d’Afrique subsaharienne ont le taux de grossesses précoces le plus élevé du monde. La « sexualité précoce » des adolescents, le manque d’information, et le non-accès aux services de contraception sont parmi les raisons régulièrement évoquées pour expliquer ce phénomène en hausse. Les grossesses précoces et non désirées en milieu scolaire obligent les filles d’abandonner l’école.
dpa