C’est un accident d’une violence inouïe. Le drame s’est produit dans la nuit du 15 au 16 septembre 2024 aux environs de 23 heures. Roulant sur la nationale n°1 à la sortie de Gléi dans la zone d’Adanka proche d’Atakpamé, un bus de la société de transport Solim s’est frontalement heurté à un camion. La violence de la collision met le bus dans un état lamentable. Des blessés et morts sont enregistrés.
Cabine totalement cabossée, parebrise et autres vitres quasi-totalement brisés, le bus transportant une soixantaine de passagers est devenu méconnaissable à la suite du choc. En attendant un communiqué officiel sur le bilan du drame, pour l’heure, on dénombre des dizaines de blessés et une dizaine de morts, d’après les témoins. Les causes réelles de cet accident ne sont pas encore établies. Mais selon les avis recueillis, l’accident serait dû à une visibilité réduite, à l’excès de vitesse et à la fatigue des conducteurs.
Face à ce drame, les secours se sont jeté tant bien quel mal à la rescousse des victimes. Sauver les survivants et dégager les dépouilles ont été la délicate mission des secouristes. Quelques heures après l’incident, la société de transport Solim a présenté ses condoléances aux familles éplorées et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Ce nouveau drame qui vient endeuiller les familles traduit la dangerosité de cette route. Il survient 3 mois après un autre accident qui a fait 09 morts, 14 blessés dont 11 dans un état grave, parmi lesquels 03 mineurs.
Réputée mortelle, la route nationale n°1 enregistre un grand nombre d’accidents. Défectueuse par endroit, cette route nationale ne cesse de faire des victimes. Ce énième accident conduit à repenser la sécurité routière en vue de préserver la vie sur les routes togolaises.
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