Une mission de recensement des réserves administratives se poursuit dans les 13 communes du Grand Lomé au Togo. Débutée le 24 septembre dernier, l’opération s’achève demain, le 14 octobre 2025. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la volonté de l’État de sécuriser et de récupérer ses domaines.
Depuis le 19 novembre 2024, un communiqué conjoint du ministre de l’Administration territoriale, du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Urbanisme invite les occupants illégaux à libérer ces terrains. Les personnes physiques ou morales disposent d’un délai d’un an, soit jusqu’en novembre 2025, pour déguerpir de tout corps et de tout bien. Cette initiative est entreprise par la présidence du Conseil, et non par les mairies, comme certains pourraient le croire.
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Afin de sécuriser ces domaines de l’État en attendant leur libération effective, des équipes de techniciens sillonnent actuellement la zone. Elles procèdent à l’implantation de panneaux géants d’identification sur chacune des réserves administratives. L’objectif clair de l’État est de récupérer ces terres pour y réaliser des infrastructures qui bénéficieront aux populations.
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Il est important d’attirer l’attention de ceux qui achètent des terrains situés dans les réserves administratives. Il est donc fortement déconseillé de prendre le risque d’acquérir des parcelles sur ces domaines publics.