Alors que la fièvre des festivités annuelles tombe progressivement, le Togo s’est distingué par l’opération Kéligou. Lancée le 20 décembre dernier par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, cette initiative avait pour ambition de garantir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire, avant, pendant et après les fêtes de fin d’année.
Avec 5 590 agents mobilisés, Kéligou ne se contente pas de chiffres. Elle incarne une réponse proactive et structurelle aux défis de sécurité. Entre le 20 et le 31 décembre, l’opération a permis de contrôler 6 903 individus, dont 151 ont été interpellés pour absence de pièces d’identité. En parallèle, 73 motos sans documents ont été saisies et 119 véhicules contrôlés, parmi lesquels 86 hors gabarit ont été immobilisés. Cette rigueur dans l’exécution a été complétée par des actions ciblées, comme l’arrestation de deux braqueurs à Kévé, dans la préfecture de l’Avé.
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Malheureusement, le bilan n’est pas sans ombre : 45 accidents de la route ont endeuillé la période, causant 70 blessés et 6 décès. Mais ces tragédies rappellent à chacun la nécessité d’une vigilance constante. Les autorités, loin de se reposer sur ces premiers succès, appellent à une mobilisation citoyenne. Le ministre Madjoulba invite chaque citoyen à signaler toute activité suspecte aux forces de l’ordre. Les numéros d’urgence tels que le 1014 ou le 117 sont là pour renforcer ce partenariat indispensable entre population et autorités.
L’opération Kéligou montre que la sécurité est l’affaire de tous. Dans ce modèle où transparence, action et collaboration s’entremêlent, le Togo pose les bases d’une sécurité durable. Une réussite sécuritaire qu’il appartient à chaque citoyen d’entretenir.
