Les neuf pays africains membres du Partenariat de Ouagadougou ont entamé mardi à Lomé, capitale du Togo, leur 14e réunion annuelle consacrée à la recherche d’alternatives face à la baisse des financements internationaux dédiés à la planification familiale.
Placée sous le thème « Accélérer le financement domestique des droits et de la santé sexuelle et reproductifs (DSSR) : quelles stratégies pour un engagement durable ? », la rencontre va durer trois jours.
Les travaux portent notamment sur l’urgence d’un engagement accumulé des Etats en faveur du financement domestique, le renforcement de la part des budgets nationaux attribués à la DSSR, la mobilisation du secteur privé et des partenaires régionaux, ainsi que le développement de mécanismes de financement innovants.
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Selon Marie Ba, directrice de l’Unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou, cette réunion vise à permettre aux neuf pays de « réfléchir ensemble aux trajectoires nationales, d’interroger les modèles émergents, de partager des expériences porteuses d’enseignements et d’identifier des solutions concrètes pour garantir la continuité des services ».
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Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé en février 2011 lors de la Conférence régionale sur la population, le développement et la planification familiale, tenue à Ouagadougou par neuf pays francophones d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo). Il s’est fixé pour objectif d’atteindre 13 millions de femmes utilisatrices de méthodes contraceptives modernes à l’horizon 2030.
Xinhua