Sur les marchés de Lomé comme dans les villages reculés, les ménages ont remarqué un léger changement : les prix de certaines denrées, naguère onéreux, ont fléchi. En août 2025, selon l’Inseed, l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) a reculé de 0,3 % par rapport à août 2024. Une variation modeste, mais qui traduit un rééquilibrage entre produits de première nécessité et services essentiels.
La baisse provient surtout du transport (-2,3 %), des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (-0,9 %), des loisirs (-4,7 %) et de l’habillement (-1,9 %). Ces allègements ont donné un peu d’air aux consommateurs. Mais dans le même temps, les prix du logement, de l’eau, de l’électricité, du gaz et des combustibles ont bondi de 5,7 %, tout comme ceux des restaurants et services d’hébergement (+5,3 %).
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Sur un an, l’indice s’est établi à 103,8. La chute des produits frais (-3,1 %) et des biens importés (-2,7 %) a contribué à ce recul, partiellement compensé par la hausse de l’énergie (+4,8 %) et des produits locaux (+1 %).
La tendance trimestrielle confirme le mouvement (-0,7 % par rapport à mai 2025). Les produits alimentaires (-3,5 %) et les services de communication (-3,2 %) se démarquent par leur baisse, alors que la restauration résiste (+2,8 %).
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Au niveau mensuel, la baisse atteint 1,2 %. Les ignames, tomates, carottes et maïs figurent parmi les produits dont les prix ont chuté, parfois de plus de 30 %. En revanche, certains plats prêts à consommer, comme le haricot au gari (+6,2 %), ou encore le bois de chauffe (+7,3 %), tirent les prix vers le haut.
Conséquence, le taux d’inflation est tombé à 1,1 % en août, contre 1,5 % en juillet. Ce recul demeure toutefois un répit fragile pour les ménages.