À Kpalimé, loin de l’effervescence de la capitale, les députés togolais se sont réunis pour parler d’un sujet aussi sensible qu’essentiel : la sécurité nationale. Pendant plusieurs jours, ils ont confronté leurs idées, questionné leurs responsabilités et cherché à mieux comprendre comment protéger le pays face à des menaces qui deviennent de plus en plus persistants.
Pour le temps d’un séminaire, le débat s’est voulu grave et constructif. Les députés togolais ont plongé au cœur de cet enjeu national : la sécurité. Ils ont ainsi exploré le rôle déterminant qui est le leur dans la gouvernance du secteur de la sécurité.

Organisé en collaboration avec le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), l’atelier a offert un espace de réflexion sur la place du Parlement dans la consolidation d’un cadre légal solide et protecteur. Il s’agissait, selon les organisateurs, de « renforcer les capacités des élus du peuple dans l’exercice de leurs missions de législation et de contrôle ».
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Durant les travaux, les parlementaires ont exploré les notions clés de la réforme du secteur sécuritaire, les mécanismes de suivi et les instruments de contrôle démocratique. Un exercice salué comme un pas important vers une gouvernance plus transparente et responsable.

« Dans un contexte marqué par des menaces de plus en plus complexes et transversales, les députés restent pleinement engagés à faire du cadre législatif un levier stratégique de protection des citoyens et de souveraineté nationale », a souligné Kissao Tchourou, directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des efforts du Parlement, qui a déjà adopté en mars dernier une loi sur le renseignement. Un texte qui renforce le cadre légal de la collecte et de l’utilisation des informations stratégiques, tout en veillant au respect des droits citoyens.