Le Conseil des ministres réuni la semaine dernière avait annoncé que le chronogramme d’intégration des différentes couches et catégories d’affiliés à l’Assurance maladie universelle (AMU) débute le 1er janvier 2024. Ce mercredi 11 octobre, à l’issue d’un nouveau Conseil des ministres tenu sous l’égide du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, il a été essentiellement question de l’accélération du processus de mise en œuvre de l’AMU.
Le Conseil a ainsi adopté un décret confiant la gestion de l’assurance maladie universelle à l’Institut national d’assurance maladie (INAM) et à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
« La CNSS pour sa part, sera gestionnaire de l’assurance maladie universelle pour les salariés et titulaires de pensions du secteur privé, les travailleurs indépendants des secteurs informel et agricole ainsi que les ministres des cultes », a précisé le communiqué.
En effet, un précédent décret avait confié à l’INAM seule cette gestion. Mais, selon les explications du gouvernement : « L’accélération du processus d’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle et l’élargissement du champ des assurés nécessitent qu’une nouvelle architecture soit adoptée, avec un plan de mise en œuvre permettant de tirer parti, non seulement de l’expérience de l’INAM, mais aussi de celle de la CNSS dans la gestion de la protection sociale. »
Toutefois, précise, le communiqué : « Dans cette modification du cadre juridique existant, l’INAM conserve ses missions actuelles d’organisme de gestion de l’assurance maladie universelle pour les agents publics et assimilés et les titulaires de pensions civiles et militaires, auxquelles s’ajoute la gestion de l’assurance maladie universelle au profit des personnes et ménages vulnérables. »