Et il y a de quoi l’être. Avec amertume le ministre Noël Bataka a en effet : « constaté que malgré plusieurs séances de travail tenues avec les acteurs de la filière avicole, les importateurs et les distributeurs de produits carnés ; séances au cours desquelles les parties prenantes se sont engagées à s’approvisionner sur le marché local, rien n’a été réalisé jusqu’à ce jour ».
Dans une note de service, portant obligation de signature de contrats de fourniture, datant du 18 mai 2020, le ministère demande « à tous les importateurs et distributeurs de produits de volailles de prendre toutes les mesures urgentes, à travers des contrats clairs et précis, pour l’enlèvement immédiat des volailles en souffrance d’une part, et pour la fourniture régulière de volailles locales d’autre part, et ceci dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date de signature de la présente note ».
En complément, il précise : « que les services des douanes sont saisis pour veiller à ce qu’aucune importation de produits avicoles se réalise sans une autorisation formellement signée par le ministre chargé de la Production animale et halieutique, tel que prévu par les textes en vigueur ». Le ton est haussé.