L’Assemblée nationale togolaise a adopté, ce mardi un budget 2026 en forte hausse. Le texte, initialement adopté en Conseil des ministres, a été augmenté pour atteindre 2 751,5 milliards de F CFA, soit +14,8 % par rapport à 2025. Un signal politique fort dans un contexte économique exigeant.
Le budget s’équilibrant en ressources et en dépenses à 2 740,5 milliards de Fcfa suite à son adoption en conseil des ministres, l’Assemblée nationale le revoit à la hausse. Le ministre de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, a souligné la portée de cette progression. « Le présent budget s’équilibre en ressources et en charges à un montant de 2 751,5 milliards », a-t-il déclaré, précisant qu’il s’agit d’un instrument essentiel pour concrétiser la politique nationale. Il a rappelé que « près de la moitié des dépenses » est dirigée vers l’inclusion sociale et le capital humain.
Le relèvement du budget par l’Assemblée nationale marque une volonté d’accentuer les priorités publiques. L’Assemblée a renforcé notamment les allocations destinées à la transformation économique, à la transition numérique et à la modernisation agricole. Le ministre Georges Barcola a détaillé : « La transformation économique se voit accorder un montant de 407 milliards », soit une progression notable de 29,3 %.
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Le président de l’Assemblée nationale, Sélom Klassou, a pris la parole pour rappeler la portée institutionnelle du vote. « En adoptant cette loi de finances, nous avons réaffirmé notre sens de responsabilité en matière de transparence et d’équité dans la gestion des deniers publics », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l’esprit de responsabilité qui a guidé les débats, avant de citer le président du Conseil : « La République togolaise entre dans une nouvelle ère institutionnelle, celle d’un régime parlementaire moderne, apaisé et équilibré. »
Pour Sélom Klassou, le budget adopté doit « organiser les priorités nationales » et garantir l’équilibre des institutions. Il a salué l’esprit républicain ayant marqué les travaux et rappelé que le texte, désormais enrichi, poursuivra sa navette parlementaire.
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Avec un volume réévalué par rapport à la version initiale, la loi de finances 2026 se veut un levier de stabilité, d’inclusion et de transformation économique.
Suite à ce vote, il revient également au Sénat d’examiner le budget et de le voter.
