La Cour constitutionnelle a démarré ce mercredi 3 avril 2024 à Lomé un séminaire de partage d’expériences sur la gestion du contentieux électoral avec l’ensemble des parties prenantes aux élections.
Pour les organisateurs, cette rencontre est une occasion pour les différents acteurs de travailler ensemble pour être mieux outillés, tant sur les textes que sur la gestion du contentieux de l’élection législative dans notre pays.
Les travaux ont été officiellement lancés par kouami Amados-Djoko, président par intérim de la Cour constitutionnelle en présence des autorités politiques, administratives, militaires, traditionnelles, et du corps diplomatique.
Ce séminaire, placé sous le thème ” Gestion du contentieux Électoral”, est une aubaine pour la Cour constitutionnelle en tant qu’ultime garante de la Constitution et de l’état de droit de la République, d’œuvrer à la paix au Togo. Au cours de ce séminaire de deux jours, trois thèmes sont en débats.
Ouvrant les travaux, le président par intérim de la Cour a salué les participants pour avoir répondu massivement à son appel.
“Les élections sont un moment crucial dans la vie politique d’un pays et il est de la plus haute importance que chaque vide soit comblé afin que les résultats soient acceptés par toutes les parties. C’est la raison pour laquelle la gestion du contentieux électoral est si importante et pour laquelle et surtout que tous les acteurs impliqués soient mieux outillés”, a-t-il ajouté.
A l’issue de ces 2 jours, les organisateurs espèrent que ce séminaire permettra aux participants de découvrir les meilleures pratiques internationales et de réfléchir sur la façon d’améliorer la gestion du contentieux électoral en République du Togo. Très heureux par la qualité des communications du premier jour, Togbui Kpodo Dra Victor IV, chef canton de Togblécopé, participant à cette séminaire.
” Je suis très heureux d’avoir été convié à cette rencontre. En tant que chef canton, une fois de fois de retour je pense que j’ ai des éléments nécessaires pour venir à bout d’un contentieux si jamais cela advenait dans mon ressort territorial”, a-t-il souligné.
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