La Céni tourne la page d’un cycle électoral haletant marqué par 4 scrutins. Du 11 au 16 septembre à Atakpamé, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et ses partenaires institutionnels examinent, dans le détail, le bilan des 4 scrutins organisés en moins de deux ans.
L’événement ne se limite pas aux membres de la Céni. Autour de la table, siègent les ministères de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) ainsi que la Force sécurité élections municipales (Fosem). Rarement autant d’acteurs auront été réunis pour évaluer un cycle électoral aussi dense.
4 scrutins sont passés au crible : les législatives et régionales du 29 avril 2024, l’élection sénatoriale du 15 février 2025, et le scrutin municipal du 17 juillet dernier. Le travail est titanesque. Il concerne l’organisation matérielle, logistique et financière, mais aussi l’analyse des résultats, formation politique par formation politique, candidat indépendant par candidat indépendant.
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Pour le président de la Céni, Dago Yabré, cette session est l’aboutissement d’une véritable course de fond. « L’idéal aurait été d’adopter le rapport général après chaque élection, mais aussitôt une élection terminée, la suivante était déjà en téléchargement, sans possibilité d’en interrompre le cours », a-t-il reconnu.
Le président a aussi insisté sur la coopération institutionnelle qui a permis de respecter les délais constitutionnels, exhortant les participants à livrer un rapport à la hauteur des attentes des institutions et du public.
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La cérémonie d’ouverture, présidée par le gouverneur des Plateaux, le général de brigade Dadja Maganawè, s’est tenue en présence du préfet de l’Ogou, Ekpé Kodjo Agbéko. Les autorités locales y voient une chance de consolider la transparence et de renforcer la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.
À terme, le rapport attendu constituera une référence. Plus qu’un document administratif, il sera une mémoire électorale. Un outil pour apprendre des expériences récentes et mieux préparer les scrutins à venir dans une République en pleine recomposition.