À l’ombre de l’hémicycle de l’Assemblée nationale française, une rencontre aux accents fraternels s’est tenue en marge de la 50ᵉ session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF). Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale du Togo, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale française, se sont retrouvés à Paris pour donner un souffle nouveau aux relations interparlementaires entre Lomé et Paris.
Dans une atmosphère empreinte d’écoute mutuelle, de respect réciproque et d’esprit de fraternité francophone, les deux personnalités ont choisi de dépasser les discours formels pour bâtir un partenariat plus vivant et plus audacieux. Pour Kodjo Adedze, « nous partageons la conviction que des relations interparlementaires solides sont essentielles pour porter la voix des peuples, défendre nos valeurs communes et bâtir ensemble une Francophonie politique plus dynamique et plus engagée ». Une phrase forte, qui résonne comme un appel à une coopération soudée et résolument tournée vers l’avenir.
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Cette rencontre s’inscrit dans une stratégie plus large où la diplomatie parlementaire devient un véritable levier d’action. Le Togo, membre actif de l’APF, entend s’affirmer comme un acteur incontournable sur l’échiquier francophone. Multiplier les initiatives bilatérales et multilatérales dans l’espace francophone n’est plus une simple ambition, mais une feuille de route concrète.
La 50ᵉ session de l’APF, célébrée cette année à Paris, offre un décor symbolique à cette dynamique. Cinquante années à promouvoir les idéaux de démocratie, de coopération et de promotion de la langue française : un demi-siècle d’engagement collectif qui trouve aujourd’hui un nouveau souffle dans les alliances renouvelées.
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Cette diplomatie, tissée loin des caméras, s’avère pourtant déterminante. À l’heure où les tensions secouent le monde, où les démocraties cherchent à se réinventer, le dialogue entre parlementaires apparaît comme un rempart précieux. Un espace où la parole s’échange sans détour, où les visions se confrontent et s’enrichissent.
En renforçant ses liens avec la France, le Togo confirme sa volonté d’être un pont solide au sein de la Francophonie. Un pont qui, au-delà des mots, promet des actions concrètes, des projets communs et des solidarités nouvelles.
