Le président de la république, Faure Gnassingbé, a marqué, ce 24 janvier 2025, une étape clé dans l’amélioration du système de santé togolais. En visite à Kara, il a procédé à l’inauguration officielle du premier Centre des maladies infectieuses (CMI) du pays, une structure sanitaire d’envergure construite dans le cadre du Programme de renforcement du système sanitaire – Santé reproductive et droits sexuels (PRSS-SRDS).
Cette inauguration reflète la volonté du chef de l’État d’assurer un suivi rigoureux des projets de développement, tout en accentuant la sensibilisation sur les enjeux sanitaires et en renforçant la prévention et la gestion des épidémies.
Un investissement pour la santé publique
Les travaux de construction de ce centre ultramoderne ont nécessité un financement de plus de deux milliards de francs CFA. Cette somme a été mobilisée par le gouvernement togolais, avec le soutien de partenaires internationaux tels que l’Allemagne, via la coopération allemande de développement (KfW), et Construction of change, un donateur américain représenté par l’ONG Santé Intégrée.
La mise en service du CMI de Kara s’inscrit dans la démarche du Togo visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), notamment ceux liés à la santé et au bien-être. L’objectif principal est de réduire la prévalence des maladies infectieuses et d’améliorer l’accès aux soins, en particulier pour les populations rurales et vulnérables.
Une infrastructure moderne et multifonctionnelle
Avec une capacité d’accueil de 43 lits, le CMI de Kara offre des installations modernes pour répondre efficacement aux besoins sanitaires. Il comprend une unité de soins intensifs, un service d’hospitalisation pour des cas complexes, une pharmacie, ainsi que des équipements de pointe pour la prise en charge des maladies infectieuses, en situation normale ou épidémique.
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Des services annexes essentiels, tels qu’une unité de dépistage et de stérilisation, une buanderie, un espace de gestion des déchets médicaux et une morgue, complètent cette infrastructure. Une attention particulière est également accordée à la santé reproductive, notamment celle des femmes enceintes et en âge de procréer.
Des échanges entre le chef de l’État et les professionnels de santé
Lors de sa visite, Faure Gnassingbé a échangé avec les médecins, chercheurs et personnels de santé, pour s’informer de leurs besoins afin de mieux adapter les conditions de travail et d’optimiser les services. Ce dialogue illustre l’ambition du gouvernement de placer les professionnels au cœur de l’amélioration du système sanitaire.
La proximité du CMI avec l’antenne de l’Institut national d’hygiène (INH) de Kara constitue un atout majeur. Cette complémentarité permettra une meilleure mutualisation des ressources et une plus grande rapidité dans le diagnostic des maladies infectieuses, émergentes ou ré-émergentes.
Une étape clé dans la résilience du système de santé
Le Centre des maladies infectieuses de Kara est perçu comme une avancée majeure pour la résilience du système sanitaire togolais. En s’appuyant sur des infrastructures modernes et une gestion optimisée des épidémies, le Togo continue d’affirmer sa volonté de moderniser son système de santé et de garantir un accès équitable aux services de base.
Ce projet s’ajoute à une série d’initiatives portées par le chef de l’État, notamment la mise en place de neuf Centres de traitement des épidémies (CTE) dans différentes régions du pays. Ces infrastructures, dédiées aux soins primaires en cas d’épidémies, renforcent considérablement le dispositif sanitaire national.
Une vision pour un Togo inclusif et résilient
L’opérationnalisation du CMI de Kara marque un tournant dans la transformation du paysage sanitaire du pays. En développant des infrastructures adaptées et en répondant aux besoins des populations, le président Faure Gnassingbé trace la voie vers un Togo plus inclusif, où chaque citoyen peut espérer bénéficier d’une meilleure qualité de vie.