A la suite de l’expérience du Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV), Le gouvernement togolais avec l’appui de ses partenaires vient de mettre en place une cellule d’analyse de risques.
Le dispositif, mis en place avec le concours de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) pour un coût de 2,5 milliards de FCFA, doit favoriser l’échange de renseignements entre les experts du Togo et d’autres pays sur l’extrémisme violent et le terrorisme. Selon le chef de la délégation de l’Union européenne au Togo, Joaquin Tasso Vilallonga, l’initiative permettra de « lutter contre la criminalité organisée et transnationale et les trafics illicites, en promouvant en même temps la coopération policière et judiciaire internationale ».
La cellule d’analyse de risques de Lomé devient la septième de la sous-région. Ce dispositif a été inauguré lors d’un atelier tenu à Lomé il y a quelques jours, et qui a permis de dévoiler la stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme violent. Selon le général de brigade Damehame Yark, l’objectif de toutes ces mesures, est de « concilier les approches sécuritaires et de développement en alliant à la fois des mesures opérationnelles, sécuritaires, institutionnelles et légales et des mesures plus souples et plus endogènes »
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Togo/extrémisme violent: à la suite du CIPLEV, une cellule d’analyse de risques s’implante
Le Nouveau Reporter
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