Ce n’est ni la voix du ministre des Sports, encore moins, celle du président de la Fédération togolaise de football (FTF), qui en donne les explications. C’est plutôt le Conseiller en communication au ministère qui s’adresse aux Togolais, face à une affaire qui fait couler encre et salive et qui attriste les amoureux du ballon rond au pays d’Emmanuel Adébayor.
« C’est la présence de l’actuel entraîneur des locaux (Kader Coubadja) dans le staff qui pose problème. Au niveau de la sélection nationale, ce qui a été convenu entre la fédération et le ministère dans les relations qui les lient, c’est que le poste de sélectionneur adjoint revienne à un national afin de permettre un transfert de compétences », a lâché M. Solim Lemou sur Radio Lomé, la radio nationale jeudi 8 août.
Et de poursuivre que la proposition ne rencontre pas l’assentiment de Nibombe Daré, officiellement présenté il y a quelques jours comme nouveau sélectionneur des Eperviers. Pourtant, ce dernier viendra avec son mini staff, annonce-t-il.
Le salaire de Daré dévoilé
L’ancien capitaine des Eperviers, Daré, «a fait une proposition, naturellement le ministère a fait des contre-propositions. Ce qui est convenu, c’est qu’il aura un salaire de 12 millions pour lui-même et 14 millions pour son staff. Ce qui fait un total de 26 millions F CFA. En plus de cela il aura des avantages sur son logement, les billets d’avion, la communication…», a également révélé M. Halba.
Une évidence, la FTF a nommé provisoirement Kader Coubadja à la tête des Éperviers mercredi 7 août. L’ancien international togolais va devoir diriger les deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2025.
Ces explications sont-elles suffisantes pour convaincre les inconditionnels du foot au Togo, blessés et blasés de l’absence de l’équipe nationale et du manque de résultats aux grandes compétions depuis quelques années ?
Bien nombreux, sont ceux-là, très déçus, qui pronostiquent déjà l’absence du Togo à la prochaine CAN.
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