Le Togo vient d’écrire une nouvelle page de son histoire démocratique. Ce 15 février 2025, le pays a organisé, pour la première fois, des élections sénatoriales. Un scrutin qui marque l’opérationnalisation du Sénat, conformément aux nouvelles dispositions de la Vème République. Les résultats ont été dévoilés ce dimanche.
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) vient de publier les résultats provisoires du scrutin qui a choisi les représentants de la chambre haute.
Selon ces résultats, UNIR arrive largement en tête avec 34 sièges sur les 41, suivi de BATIR avec 2 sièges, UFC, 1 siège, Le Togo Autrement de Fulbert Attisso, 1 siège, ADDI de Aimé Gogué 1 siège, CLE de Agnina Yacoubou 1 siège et enfin la liste indépendante les 2 Bisons de Robert Olympio, le dernier dissident de l’ANC obtient également 1 siège.
Parti majoritaire à l’Assemblée nationale, UNIR confirme son avancée et se dote d’une majorité au Sénat
Il faut dire que l’effectif des sénateurs élus sera complété par celui des sénateurs nommés le Chef de l’État (1/3). Cette liste de 20 sénateurs sera dévoilée dans les prochains jours, après confirmation des résultats provisoires.
D’après la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le scrutin s’est déroulé sans incident majeur. « Les élections se sont bien déroulées et les résultats ne vont pas tarder », a confié une source proche de l’institution. Selon son président, la CENI dispose déjà des résultats en version numérique mais préfère attendre les supports physiques pour procéder aux vérifications avant toute proclamation officielle.
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Au total, 1706 grands électeurs se sont rendus aux urnes pour choisir les premiers sénateurs de notre pays. Parmi eux, 1527 conseillers municipaux et 179 conseillers régionaux ont eu la lourde tâche d’élire 41 des 61 sénateurs qui composeront cette nouvelle institution. Les 20 autres seront désignés par le président de la République.
Avec l’installation prochaine du Sénat, le Parlement togolais s’apprête à entrer dans une nouvelle ère. Cette réforme vise à renforcer la représentativité des collectivités territoriales et à consolider le processus démocratique. Reste désormais à voir quels équilibres politiques émergeront de cette nouvelle configuration institutionnelle.
