La Fédération des Syndicats de l’Éducation Nationale a annoncé une grève de cessation de toute activité pédagogique les 3 et 4 novembre prochains concernant le gratification exceptionnelle. Ce 1er novembre, la Fédération des Syndicats des Travailleurs des Enseignements du Togo (FESYNTET), a appelé le enseignants a ne pas se lancer dans cette grève. La gratification exceptionnelle n’étant pas « la priorité de l’heure » selon la FESYNTET, elle a donné les raisons lors d’un point de presse ce lundi à Lomé.
D’après la Fédération des Syndicats des Travailleurs des Enseignements du Togo (FESYNTET), le gouvernement œuvre considérablement pour une meilleure condition de vie et de travail des enseignants, notamment « l’octroi de différentes primes aux enseignants fonctionnaires, la dotation du corps enseignant d’un statut particulier, la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et les différents partenaires du système éducatif du Togo, en avril 2018 (grande partie des points du protocole d’accord ont trouvé satisfaction) », fait valoir et la FESYNTET.
Aussi, vu les différentes rencontres entre le gouvernement et les organisations syndicales de l’éducation Aboutissant à la signature de différents relevés de conclusions, vu les différentes difficultés soulevées par le gouvernement en lien avec la pandémie à corona virus, considérant le maintien de la promesse du payement d’une gratification exceptionnelle aux enseignants fonctionnaires, considérant la proclamation du concours du corps d’encadrement et leur formation qui se déroule actuellement, considérant la mise à disposition du matériel roulant au profit du corps d’encadrement, vu les constructions et réhabilitations des salles de classe et le recrutement des enseignants à cette rentrée 2021-2022 », renchérit la FESYNTET, il n’y a pas de raison d’aller en grève pour gratification exceptionnelle.
Selon les explications d’Abaglo Ayité, secrétaire général de la FESYNTET « cette gratification exceptionnelle ne vient pas de nous les syndicats. C’est le gouvernement même qui, à un moment donné, a promis cette gratification. Et depuis qu cela a été annoncé, les discussion n’ont pas cessé de continuer. Même actuellement, le 04 (Ndlr : novembre) prochain, nous avons reçu une invitation de la part du ministre des Enseignements primaire, secondaire pour continuer les discussions. Le gouvernement nous a fait savoir que vu les contraintes budgétaires actuelles, surtout en lien avec la pandémie, ils sont en train de réfléchir pour voir comment satisfaire tous les fonctionnaires de l’État ».
C’est pour toutes ces raisons que « Nous ne pouvons pas embarquer nos membres dans cette grève là et nous les appelons à aller au cours car nous sommes tous conscients de tout ce que nos apprenants ont subi depuis un certain nombre d’années », a exhorté d’Abaglo Ayité qui selon lui « la gratification exceptionnelle n’est pas la priorité aujourd’hui, il y a le cas des enseignants volontaires et le recrutement des enseignants qui méritent d’être mi en avant. La patience est nécessaire ».
La FESYNTET a « encouragé le gouvernement pour son sens responsabilité en payant régulièrement le salaire aux fonctionnaires togolais dont les enseignants, et l’encourage à tenir sa promesse de payement de la gratification exceptionnelle dès que possible ».
Exhortant le gouvernement à organiser dans un futur proche un concours spécial de recrutement à l’endroit des enseignants volontaires qualifiés, La FESYNTET demande aux camarades enseignants de prendre leur mal en patience en attendant le versement de la gratification exceptionnelle.
Alors que les élèves ont repris les cours le 27 septembre dernier, le souhait est que tout aboutisse dans la sérénité.