Un atelier de renforcement de capacités des acteurs de la société civile et des médias sur la recommandation de l’Examen Périodique Universel (EPU), organisé par la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) en collaboration avec l’Institut des Médias pour la Démocratie et les Droits de l’Homme (IM2DH) a pris fin le 14 juin dernier. L’atelier visait à amener les journalistes et les organisations de la société civile à s’imprégner des recommandations faites au Togo lors de son passage devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève en Suisse le 23 janvier dernier.
Pour une meilleure vulgarisation et un suivi efficace de la mise en œuvre des recommandations faites au Togo à Genève, les hommes de médias et les OSC sont appelés à jouer leur partition. Selon les organisateurs de l’atelier, il faut une vaste vulgarisation et un suivi efficace de ces recommandations.
“Après l’adoption des recommandations finales, la CTDDH et l’IM2DH continueront leur plaidoyer à travers une mobilisation des acteurs pour une mise en œuvre efficace de ces recommandations. Donc il s’agit à travers ces ateliers d’échanger et de renforcement des capacités des OSC et des médias sur ces recommandations, de faire une large vulgarisation et un suivi efficace de ces recommandations” a souligné Bonaventure Mawuvi N’coué, Président de la CTDDH.
A l’issue de ces ateliers, poursuit le président de la CTDDH, des recommandations pertinentes seront adoptées pour un plaidoyer auprès du gouvernement et des partenaires techniques et financiers du Togo.
En effet, pour son 3 ème cycle d’examen, le Togo a reçu 224 recommandations des Etats membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies contre 195 lors du deuxième cycle d’examen en 2016. Ces recommandations formulées à l’endroit du gouvernement togolais concernent essentiellement la liberté de manifestation et de réunion, la liberté d’expression, la situation des défenseurs, l’impunité, les conditions de détention, la torture et les mauvais traitements, les personnes détenues en lien avec la situation sociopolitique, l’indépendance de la justice, l’aboutissement des enquêtes ouvertes, la corruption, la santé, le niveau de vie des populations, l’égalité homme-femme ainsi que les groupes vulnérables et marginalisés (les personnes handicapées, les LGBT, etc.).
Dans la foulée, les premiers responsables de la CTDDH et de l’IM2DH indiquent que cette augmentation des recommandations démontre la nécessité d’améliorer la situation des droits de l’Homme au Togo.
Notons que la réponse du Togo vis-à-vis de ces recommandations est attendue en juillet 2022.