Reçue à Lomé par la Secrétaire générale de la Présidence, une délégation d’investisseurs chinois a confirmé son intérêt pour un vaste parc industriel dans la région de la Kara. Cet investissement donnera un écho nouveau à la coopération sino-togolaise et ouvrira la voie à des projets capables de transformer durablement l’économie nationale.
Le Togo avance une pièce maîtresse sur l’échiquier de son développement industriel. Cette délégation d’investisseurs chinois a été reçue pour examiner les contours d’un partenariat stratégique d’envergure. La rencontre, présidée par Sandra Ablamba Johnson, Secrétaire générale de la Présidence, s’est tenue dans un climat résolument opérationnel. Les échanges ont été directs, portés par une volonté commune d’aboutir à des projets concrets.
L’angle central de cette rencontre tient en un mot : accélération ; celle d’une coopération sino-togolaise déjà nourrie par les engagements du dernier Focac. Au cours de ce sommet, la diplomatie économique togolaise avait été renforcée, plaçant les relations entre les deux pays dans une dynamique de partenariat stratégique. La séance de Lomé en est la continuité naturelle, mais avec une nuance importante : le passage à l’action.
Lire aussi : Togo : la CIB salue à Lomé un environnement professionnel sécurisé pour les avocats togolais
Les investisseurs chinois ont clairement affiché leur ambition d’implanter un vaste parc industriel dans la région de la Kara. Un projet qui couvrirait plusieurs secteurs clés : agro-industrie, énergies renouvelables, assemblage de machines agricoles, production de matériaux et équipements électriques. Autant de domaines qui résonnent parfaitement avec les priorités nationales en matière d’industrialisation.
Pour le Togo, l’enjeu est double : créer des emplois qualifiés et renforcer la transformation locale des richesses. Le gouvernement cherche des partenaires capables d’apporter technologie, expertise et capitaux afin de structurer des chaînes de valeur solides. C’est une étape essentielle pour consolider une croissance plus inclusive.
Lire aussi : Fisa 2025 : le Togo triomphe avec le Coffret d’Or Africain
Au nom du président du Conseil, Sandra Johnson a réaffirmé l’engagement total des autorités à accompagner les porteurs de projets. Elle a insisté sur un cadre de travail fondé sur la rigueur, la transparence et « la culture du résultat ». Une méthode qui, selon elle, doit permettre de convertir les ambitions en réalisations tangibles.
Cette visite marque un tournant. Le terrain est prêt, les intentions sont posées. La prochaine étape dépend désormais de la capacité des investisseurs à transformer cette volonté commune en investissements concrets et porteurs d’avenir.
