La mission médicale chinoise au Togo a présenté jeudi à des étudiants de la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Lomé la médecine traditionnelle chinoise à travers une présentation théorique suivie de démonstrations pratiques.
Cette rencontre s’inscrit dans une série de conférences de vulgarisation scientifique entamée depuis quelques mois par cette mission pour partager ses connaissances et expériences avec le monde universitaire et les acteurs de la santé.
Tian Shujie, spécialiste en acupuncture, a ainsi présenté aux étudiants les origines de la médecine traditionnelle chinoise, ses méthodes de diagnostic par observation, par palpation et par questionnement, ses œuvres classiques et comment elle se distingue de la médecine classique occidentale, ou encore l’acupuncture et la méthode de ventouses ainsi que leurs applications.
Séduits par les résultats de cette médecine traditionnelle et ses découvertes, dont l’artémisinine par la scientifique chinoise Tu Youyou, des étudiants se sont portés volontaires pour des des séances pratiques d’acupuncture et de ventouse.
Liu Yu, chef de la mission médicale, s’est réjouie du déroulement de la conférence sur la médecine traditionnelle chinoise et l’intérêt manifesté par les étudiants, rappelant que les précédentes rencontres avaient porté sur la prévention et le traitement des blessures sportives, les premiers secours et la réanimation cardio-pulmonaire, la prévention et le traitement du paludisme, le diagnostic et le traitement des maladies abdominales aiguës ou encore la santé des femmes.
Aboudoulatif Diallo, professeur de toxicologie et premier vice-doyen de la Faculté des sciences de la santé, a trouvé bien que les étudiants s’ouvrent à des horizons variés et s’informent sur la médecine traditionnelle chinoise. “Même s’ils ne vont pas la mettre en application, ils pourront tirer des éléments pour renforcer la formation qu’ils sont en train d’avoir” en faculté, a-t-il souligné.
Palakiyem Kaloki, étudiant en deuxième année d’analyses biomédicales, dit avoir trouvé un intérêt à l’acupuncture et à la méthode des ventouses après des résultats positifs ou négatifs des analyses biomédicales.
Kandja Tchédré, étudiant en troisième année de médecine, envisage de se former aussi à la médecine traditionnelle chinoise, qu’il juge “utile”, et s’est dit impressionné par les méthodes chinoises pour débloquer les méridiens. Fin
Xinhua