Pour sauver l’année scolaire en cours, le gouvernement a rouvert les écoles depuis le 15 juin et a procédé au dépistage systématique des élèves qui résident dans des zones à haut risque. Les résultats révèlent des cas positifs de covid-19 dans le rang de ces apprenants. La Coordination nationale de gestions de la riposte contre la covid-19 est revenu sur le sujet, au cours d’une conférence de presse, ce 24 juin.
Les cas positifs dans les établissements scolaires sont essentiellement des élèves qui viennent des pays voisins. Ils ont été soumis aux tests. « C’est parmi eux qu’on a enregistré quatre cas positifs et un cas qui est un cas contact parce que dans sa famille, ses parents ont été testés positifs à la covid-19. Donc ces cas viennent de Cinkassé, de Mango et de Lomé », précise la Coordination.
Des mesures sont prises pour protéger les autres élèves dans les écoles du pays, rassure le responsable de la Coordination, colonel Djibril Mohaman. Il interpelle les populations qui confondent la levée du couvre-feu à la levée totale des mesures de restrictions.
« Dans certains quartiers, des personnes ne respectent pas les mesures barrières. Notre vie en dépend. Il y a des bars et les boîtes qui ouvrent. Bientôt, les interpellations vont commencer. Il ne faut pas que la levée du couvre-feu soit confondue à un arrêt des autres mesures. La levée du couvre-feu n’autorise pas l’enterrement avec des effectifs conséquents, ni les autres anciennes habitudes qui facilitent la propagation du virus », a-t-il martelé avant d’ajouter que la Force spéciale anti-pandémie et la justice feront leur travail.