Foyer de l’extrémisme violent au Togo, la préfecture de Dankpen se mobilise pour contrer ce fléau. Pour ce faire, ce lundi 22 juillet, de nouveaux comités locaux ont été mis en place. Ces mesures mises en place au niveau local vont contribuer à prévenir et combattre les germes de l’insécurité dans la préfecture de Dankpen.
C’est au total, 163 comités préfectoraux et cantonaux qui ont été mis en place. Ces comités tous dotés de kits de travail, ont été créés par le ministère de la Sécurité, avec le soutien du PNUD. Leur mission principale est de collecter, analyser et transmettre les informations et données concernant les zones à risque au Comité interministériel et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV). Il est aussi de leur rôle d’identifier les besoins prioritaires des zones à risque.
Cette approche permet également de sensibiliser la population sur les contours de l’extrémisme et de s’engager aux côtés du gouvernement afin de l’éradiquer. Pour jouer leur pleine partition contre la menace, les comités locaux ont bénéficié des formations sur différentes thématiques liées au phénomène de l’extrémisme violent. Soulignons que la mise en place de ces comités s’inscrit dans un contexte de réapparition de la menace terroriste dans le nord du pays.
Par ailleurs, l’Etat a développé une série d’initiatives pour contrer l’insécurité dans la Région des Savanes. Outre les actions militaires comme l’opération Koundjoaré qui contribue à limiter la menace terroriste, une pile d’actions visant l’inclusion sociale et financière est déployée au profit des populations. La réhabilitation ou la construction d’infrastructures sanitaires, scolaires, énergétiques et d’adductions d’eau potable se sont multipliée dans la région. Les coopératives agricoles, les artisans et d’autres corps de métiers sont soutenus dans la mise en place d’activités génératrices de revenus.
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