Participant au maintien de la diversité biologique et des processus écologiques essentiels à la vie, les aires protégées ont retenu l’attention du gouvernement. En Conseil des ministres ce jeudi 26 octobre sous la présidence du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’office national des aires protégées (Onap) a été examiné et adopté.
Espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique afin d’assurer à long terme la conservation de la nature, les aires protégées nécessitent une bonne gestion surtout à l’aune du changement climatique.
Pour le gouvernement, la création de cet office fait suite à « l’audit institutionnel de la gestion des ressources naturelles dans notre pays».
Le Conseil a ainsi relevé la nécessité de confier la gestion des aires protégées nationales à une structure autonome pour une meilleure efficacité des interventions.
Le décret met en place et organise l’office, établissement public à caractère administratif, doté de l’autonomie de gestion administrative et financière. Le rôle de l’office est de définir « une vision stratégique et financière sur le long terme, dans un cadre budgétaire cohérent ».
L’office national des aires protégées a pour mission principale la mise en œuvre de la politique forestière nationale en matière de gestion durable des parcs nationaux, des réserves de faune, des réserves de gestion des habitats et des espèces, des zones de gestion des ressources naturelles, des zones d’intérêt cynégétique et des jardins zoo-botaniques.
Pour l’exécutif, la mise en œuvre de ce décret permettra un meilleur « portage des projets et programmes d’appui au développement des populations riveraines des aires protégées, et l’animation d’un cadre d’échanges favorable à une gestion participative des aires protégées par les populations et le gouvernement».
L’office va donc assurer une meilleure coordination des interventions, garantir la durabilité des différentes réalisations. Il va aussi « faciliter la mobilisation des ressources humaines, matérielles et financières appropriées pour remplir les missions essentielles de gestion des aires protégées ». Il est placé sous sous la tutelle technique du ministère chargé des aires protégées et la tutelle financière du ministère chargé des finances.