Le Conseil des ministres a adopté le mercredi dernier un décret clé pour l’avenir économique des États membres de l’Uemoa. En renforçant la coopération entre la Commission de l’Uemoa et les structures nationales de concurrence, cette décision vise à « renforcer la compétitivité des activités économiques et financières dans les États, dans un cadre juridique rationalisé et harmonisé. »
Derrière cette mesure, l’initiative vise à garantir un marché plus dynamique et équitable. La concurrence, loin d’être une menace, est en réalité un levier puissant pour l’innovation et la croissance. En harmonisant les pratiques, ce décret permet de mettre tous les acteurs sur un pied d’égalité, tout en protégeant les consommateurs et en stimulant les investissements.
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De plus, cette transposition de la directive communautaire du 23 mai 2002 « tient compte des réalités nationales, notamment le développement d’un secteur privé national compétitif, capable de contribuer aux projets de développement. » Concrètement, cela signifie plus d’opportunités pour les entreprises locales, une amélioration du climat des affaires et une attractivité renforcée pour les investisseurs étrangers.
En donnant une place centrale à la concurrence, l’Uemoa façonne une économie plus performante, plus ouverte et plus prospère. Une avancée qui, à terme, bénéficiera à tous.