Vingt ans après la disparition du président Gnassingbé Eyadéma, les souvenirs refont surface à Pya. Les 6 et 7 novembre, le site de l’École de formation des officiers des Forces armées togolaises (Efofat) sera au cœur des activités commémoratives du 20ᵉ anniversaire du rappel à Dieu du président Eyadéma. Deux journées denses, entre mémoire et ambition, pour honorer un double héritage : celui d’un homme et celui d’une institution.
Ces manifestations coïncident avec le 30ᵉ anniversaire de la création de l’Efofat, fondée en 1995 par le général Eyadéma lui-même. « Ces activités visent à célébrer l’excellence et l’évolution de cet établissement militaire de référence », souligne le communiqué officiel du ministère de l’Administration territoriale.
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Au programme, des conférences thématiques sur l’œuvre du défunt président, des compétitions sportives amicales entre militaires et civils, mais aussi des moments de partage destinés à renforcer la cohésion nationale. Le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awate, a d’ailleurs lancé un appel vibrant : « Les populations de la Kozah et des préfectures environnantes sont vivement conviées à prendre massivement part à ces manifestations qui renforcent la confiance et l’harmonie entre les Forces armées togolaises et les autres composantes sociales. »
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Créée pour « doter l’armée togolaise d’officiers et renforcer qualitativement ses rangs », l’Efofat s’est imposée, en trois décennies, comme une pépinière d’élite. Ouverte d’abord aux seuls Togolais, elle accueille désormais des élèves venus d’autres pays, confirmant son rayonnement régional.
À Pya, les festivités s’annoncent donc comme un moment de mémoire vivante. Entre la discipline militaire et la ferveur populaire, le souvenir d’Eyadéma se mêlera à la célébration d’une école devenue symbole de rigueur et de patriotisme. Un hommage à la fois sobre et fédérateur à l’image du destin qu’il a façonné.
