Honorant la mémoire des générations antérieures, les sites métallurgiques de Bassar renseignent sur la bravoure des artisans du milieu. Lors d’un atelier tenu les 16 et 17 octobre à Bassar, le plan de conservation et de gestion de ces sites a été officiellement validé, ainsi que le document d’analyse préliminaire de proposition d’inscription de ces sites sur la liste du patrimoine mondial. Cette reconnaissance marque une étape importante dans la préservation et la valorisation de ces sites historiques exceptionnels.
Rassemblant experts nationaux, membres de la coordination du projet, représentants de l’administration, autorités locales, chefs de cantons, personnes ressources, ainsi que guides des sites concernés, cette rencontre a permis d’aborder l’évolution du processus d’inscription. Initié par le ministère de la Communication, des Médias et de la Culture, en collaboration avec l’Unesco, cet atelier a joué un rôle crucial dans le partage des documents préparés avec les communautés avant leur envoi au Centre du patrimoine mondial.
7 sites archéologiques, dont M’pampou 1, M’pampou 2, et Dikpassanware à Bassar 1, Bitchabé et Tchogma à Bangeli dans Bassar 2, et N’nababoun et Tatre-Apoutandior à Bassar 3, ont été sélectionnés pour être inscrits sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Ces sites, majoritairement datant du 4ème siècle avant Jésus Christ ont été minutieusement étudiés et analysés à travers des recherches archéologiques approfondies.
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Les documents validés définissent le plan de gestion quinquennal de ces sites d’importance historique et culturelle. Le directeur du patrimoine culturel, Ayikoué Adama, a souligné l’importance de ces documents dans la préservation de la mémoire du passé. Il a appelé les populations locales propriétaires des sites à s’engager dans une gestion participative et à assurer une protection rigoureuse de ces trésors historiques.
Le préfet de Bassar, Bonfo Faré Jean, et le maire de Bassar 1, Gbati Djani Lantame Kokou, ont chaleureusement salué les efforts déployés pour mettre en valeur le riche patrimoine culturel du peuple Bassar, en particulier en ce qui concerne leur expertise dans la métallurgie ancienne du fer. Ils ont exprimé le souhait que les sites identifiés dans les documents soient rapidement inscrits sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’Unesco, afin de valoriser et préserver ce savoir-faire ancestral unique.
En valorisant et préservant ces sites, non seulement nous contribuons à la préservation de notre patrimoine culturel et historique, mais nous assurons également leur transmission aux générations futures. Une responsabilité collective et un devoir de mémoire qui revêtent une importance capitale pour la conservation de notre histoire commune.