En marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies à New York, le Togo et l’Autriche ont signé un protocole d’accord sur la mobilité et la migration. Un geste diplomatique, visant à transformer la migration en moteur d’opportunités pour la jeunesse.
Paraphé par Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, et Beate Meinl-Reisinger, son homologue autrichienne, l’accord témoigne officiellement de l’engagement commun de Vienne et de Lomé à promouvoir l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes dans le cadre d’une migration sûre et régulière. Derrière ces mots, une volonté affirmée de transformer la migration en levier d’opportunités plutôt qu’en risque.
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Les contours du partenariat restent à préciser, mais ses ambitions sont limpides. Il s’agit d’organiser les mouvements de personnes entre les deux pays, avec un accent particulier sur la mobilité professionnelle, académique et circulaire. L’objectif est de réduire l’irrégularité, renforcer la sécurité des parcours migratoires et valoriser les compétences.
Pour l’Autriche, confrontée à une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs, cet accord ouvre de nouvelles perspectives. Pour le Togo, il représente une chance de plus d’offrir à sa jeunesse des horizons de formation et d’emploi.
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Ce rapprochement n’est pas un hasard : depuis l’ouverture de l’ambassade d’Autriche à Lomé en octobre 2023, les deux nations bâtissent patiemment une coopération fondée sur la confiance et l’avenir partagé.
