L’une des ambitions de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de Postes (ARCEP) est de voir des journalistes rompus au langage des télécommunications, afin de faciliter le relai des messages auprès des publics. Encore faut-il, pour arriver à cet objectif, emmener ces professionnels à une immersion au cœur de mes missions, ses attributions, son fonctionnement, le pouvoir que lui confère la Loi, etc. En initiant une journée d’information et de sensibilisation, ce mercredi 27 novembre, à Tsévié, au bénéfice des professionnels de médias, l’ARCEP n’en demande pas mieux.
Une pleine journée, cinq communications et deux spécialistes de l’ARCEP appuyés par moments par un spécialiste des droits du consommateur. Avec ce trio gagnant, le tour d’horizon des questions les plus grincheuses qui ont souvent brulé les lèvres des consommateurs togolais a été fait. Sans jamais pouvoir éplucher totalement les questions liées entre autres à la facturation des services voix, internet, à l’évaluation des opérateurs, leurs interpellations et sanctions, à l’organisation des enquêtes de satisfaction, l’offre de gros, de détail, l’interconnexion, les infrastructures passives…les échanges ont fait couler beaucoup salives.
« Les missions et les attributions de l’ARCEP », « Les qualités d’expérience », « Des obligations des opérateurs : qualité de service/disponibilité/Couverture », « Les principes tarifaires des services de la communication électroniques », et « La lutte contre les cas d’arnaques sur les réseaux sociaux : Apport du journaliste », les 5 communications déroulées ont – bien que techniques dans certains cas – ouvert plusieurs brèches, en donnant aux journalistes à toucher du doigt certains impondérables du domaine des communications électroniques. Et ce au travers des lumières de Francis Tabati (Chef Service Contentieux et Protection des consommateurs à l’ARCEP), Emmanuel Sogadji, de la Ligue des consommateurs du Togo…
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Il faut noter que cette sensibilisation qui prend en compte les médias des préfectures du Golfe, d’Agoè, de Zio et de Yoto, s’inscrit dans une série sur toute l’étendue du territoire. D’Aného à Dapaong, en passant par Tsévié, Notsé, Anié, Atakpamé, Sokodé, Bassar, Kara, Kpalimé, Mango, Niamtougou.
Créée par la loi n°2012-018 sur les communications électroniques (LCE) du 17 décembre 2012 modifiée par la loi n°2013-003 du 19 février 2019, l’ARCEP a pour mission principale de réguler les marchés de communications électroniques et des postes dans un contexte de modernité et d’évolution technologique.
Dans le cadre de cette tournée, l’ARCEP est ensemble avec l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), dont le président Fabrice Petchezi a appelé à « connaître et mieux cerner les missions de l’ARCEP, qui joue un rôle important dans la régulation des télécommunications au Togo », soulignant qu’il est important, pour les acteurs de médias qui sont également des consommateurs, de comprendre le langage qui gouverne le monde des Télécommunications, avec le régulateur qu’est l’ARCEP.
Alors que pour Francis Tabati, « il est apparu nécessaire d’échanger avec les journalistes, les outiller sur un certain nombre d’éléments techniques qui les aideront dans leur mission de sensibilisation et de vulgarisation des missions et des attributions de l’ARCEP ».