Un réseau de cinq voleurs dont trois récidivistes ont réussi à emporter un coffre-fort contenant une somme de 50 millions de francs CFA. Ils ont été
présentés à la presse ce vendredi 3 novembre 2023 à Lomé.
Selon le Commissaire Labré Nifo, l’affaire a débuté dans la nuit du 17 octobre 2023 lorsque la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a réussi à démanteler un réseau criminel composé de cinq individus, dont trois pensionnaires récidivistes de la prison civile de Lomé.
« Dans la nuit du 12 au 13 avril 2023, un groupe de 4 individus, apparemment suspects, a été interpellé dans le quartier Kagomé, dans la zone portuaire, par une équipe de patrouille de la marine nationale. À la vue de l’équipe, trois d’entre eux ont réussi à prendre la fuite, abandonnant sur place un certain Déglo K. B. avec un coffre-fort dissimulé dans un sac et transporté à bord de sa moto, contenant une somme de 50 millions de FCFA et d’autres documents personnels de la victime. Mis à la disposition de la Brigade spéciale du port, il a déclaré ne pas connaître les autres qui sont en fuite », relate le Commissaire.
Les enquêtes ont été poursuivies sur plusieurs mois, jusqu’à l’arrestation de deux autres personnes appartenant au même réseau, quatre mois plus tard. Ceux-ci ont été déférés dans une autre affaire pour vol aggravé et appartenance à un groupe de malfaiteurs.
« Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2023, le même bureau a été visité par les cambrioleurs. Mais cette fois, la victime n’avait laissé aucune somme d’argent dans le local, alors les malfrats n’ont emporté qu’un téléphone portable. À nouveau saisis par la DCPJ, les enquêtes ont été intensifiées, ce qui a conduit à l’arrestation le 17 octobre 2023 des nommés Adabra D. et Abalo A. Les enquêtes ont révélé que ces individus, ainsi que leurs complices en fuite, connus sous le nom de “barbu”, ne sont que des exécutants. De plus, il s’est avéré que le deuxième cambriolage avait été pensé et planifié par trois détenus de la prison civile de Lomé. Une fois extraits de la prison et confrontés aux éléments de preuve, les trois détenus ont reconnu qu’ils étaient les auteurs du premier cambriolage, celui d’avril, et les cerveaux derrière le second », a indiqué M. Labré.