Le ministre de la Sécurité, le général Yark Damehame et son collègue des Transports, Affoh Atcha-dedji ont présenté ce vendredi 02 septembre 2022, le point des accidents de la route pour le compte du premier semestre 2022.
Les statistiques donnés par les deux ministres ne sont pas appréciables. Plus de 3818 cas d’accidents ont été enregistrés sur la période et ont causé la mort de 347 personnes et ont fait 4 863 blessés.
Par rapport à ce tableau sombre de l’état de l’insécurité routière, les deux ministres, Yark Damehame et Affoh Atcha-dedji, démontrent que des efforts restent à faire pour réduire le taux d’accidents de circulation.ils ont invité les usagers à plus de vigilance, de patience, d’éviter l’imprudence, de la conduite en état d’ivresse, de la non maîtrise du code de la route, de la surcharge, de l’excès de vitesse et de l’utilisation du téléphone au volant.
Le tableau affiche plus de 3818 cas d’accidents, avec 347 morts et 4 863 blessés. Soit 636 accidents, 58 morts et 811 blessés en moyenne mensuelle.
Pour le ministre Affoh Atcha-dedji, « C’est l’indiscipline des usagers. Il faut qu’on change de mentalité ». Il a par ailleurs appelé à redoubler de vigilance et accentuer la sensibilisation autour du « nouveau code de la route ». Qui selon lui renferme plusieurs nouveautés qui doivent être vulgariser.
Le ministre en charge de la sécurité, Gal Yark Damehamne quand à lui relève que « Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour renforcer davantage la sécurité. Il n’y aura plus d’observation, le temps est à la pratique ». Il informe de même que le Togo dispose désormais d’un radar pour plus de contrôle des usagers sur la route.
Il est à rappeler que plus de 600 personnes ont péri dans des accidents de la route en 2021 au Togo, un chiffre en augmentation par rapport aux 556 morts dénombrés en 2020. Regrettant les chiffres, les autorités ont pris de nouvelles mesures pour l’année 2022.
Notamment l’excitation des passagers à porter le casque au même titre que les conducteurs. Il a aussi été annoncé l’intensification des actions déjà entreprises au cours des dernières années, en l’occurrence la relance du permis de conduire catégorie A, la poursuite de la sensibilisation, ou encore la répression.