À Lomé, un accord scellé entre le Togo et le Luxembourg, avec l’appui de l’Union européenne, marque un pas de plus dans la lutte contre le changement climatique. Montant engagé : 22,5 millions d’euros, soit près de 14,7 milliards FCFA. L’ambition est de donner corps au Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique et à la protection de la biodiversité (PALCC+).
Le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, a paraphé le document en présence d’une délégation luxembourgeoise. Ce soutien vise en priorité la gestion des déchets urbains dans six grandes villes et la sauvegarde de joyaux naturels comme le parc Fazao-Malfakassa. Le projet prévoit des infrastructures modernes de tri et de recyclage, mais aussi des mesures fortes contre le braconnage et la déforestation.
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Cet appui prolonge le PALCC initial, lancé en 2017, financé à hauteur de 10,6 millions d’euros par l’Union européenne. Déjà, ce programme avait permis de « préserver des ressources naturelles et l’agroécologie » dans des zones stratégiques. Avec sa version « + », l’ambition s’élargit avec la valorisation des produits forestiers non ligneux, les aménagements hydro-agricoles, la restauration des périphéries dégradées, notamment autour du fleuve Mono.
Les retombées s’annoncent considérables. « Près de 17 000 ménages » devraient en bénéficier directement, soit 1,15 million de personnes touchées à travers tout le territoire.
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Au-delà des chiffres, l’enjeu est vital : offrir un avenir où déchets riment avec recyclage, où forêts et rivières échappent à la pression humaine, où biodiversité et développement marchent main dans la main. Le Togo se dote ainsi d’un outil majeur pour affronter les défis climatiques, prouvant qu’ »agir aujourd’hui, c’est préserver demain ».
