Les autorités togolaises ont souhaité apporter des clarifications concernant les rumeurs persistantes sur la possible présence du lieutenant-colonel béninois Pascal Tigri à Lomé, suite à la tentative de coup d’État qui a visé le président Patrice Talon au Bénin. À l’heure actuelle, les sources proches du gouvernement togolais affirment qu’aucune information officielle ne confirme que l’officier suspecté de putsch se trouve sur le territoire togolais.
Une source citée par Jeune Afrique, proche du président Faure Essozimna Gnassingbé, indique qu’à ce jour, « Cotonou ne nous a pas saisis d’une demande d’extradition. » Toutefois, cette même source laisse entendre qu’une coordination sécuritaire discrète mais active pourrait être en cours, soulignant qu' »il est fortement possible que les services spécialisés des deux pays soient en contact et coopèrent étroitement sur le sujet. »
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Les responsables togolais rappellent également que le porte-parole du gouvernement béninois lui-même a reconnu ne pas connaître la localisation exacte de Pascal Tigri, principal suspect de la mutinerie survenue dans la nuit du 6 au 7 décembre à Cotonou.
Pour Lomé, cette incertitude appelle à la prudence et invite à éviter de tirer des conclusions hâtives quant à une éventuelle fuite organisée vers le Togo. Cette mise au point togolaise intervient tandis que les forces de sécurité béninoises poursuivent activement la traque de Pascal Tigri et de plusieurs mutins en fuite.
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Bien que des sources béninoises aient soulevé l’hypothèse d’une fuite vers le Togo, le journal panafricain Jeune Afrique explique qu’aucun élément concret n’est venu étayer cette piste du côté des autorités togolaises. À Lomé, l’accent est mis sur le respect strict des procédures diplomatiques et judiciaires. Les autorités insistent sur le fait que toute action ne pourra être envisagée qu’à la suite d’une saisine officielle et devra s’inscrire dans le cadre de la coopération bilatérale et régionale en matière de sécurité.
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Dans le contexte ouest-africain actuel, marqué par une multiplication des tentatives de coups de force militaires, le Togo adopte une posture de retenue institutionnelle, tout en réaffirmant sa disponibilité à coopérer avec le Bénin pour garantir la stabilité sous-régionale.
