Conférence annuelle, l’AMC est initiée par un groupe de partenaires comprenant, entre autres, l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Elle fournit, selon ses initiateurs, une plateforme à des professionnels des médias, à des décideurs politiques et à des parties prenantes de divers secteurs pour approfondir le débat sur des thèmes pertinents pour le paysage médiatique dans les États membres de l’UA.
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« Alors que l’IA transforme à grande vitesse les paysages médiatiques mondiaux, les journalistes et les acteurs des médias africains sont confrontés à la fois à des opportunités sans précédent et à de nouveaux défis. De la génération automatisée de contenus aux dangers des “deepfakes” et des biais algorithmiques, cette technologie bouleverse la production, la diffusion et la consommation de l’information », a indiqué la Commission de l’UA.
L’édition 2025 de l’AMC examinera comment l’IA redéfinit la liberté de la presse, l’accès à l’information et la viabilité des médias à travers l’Afrique, et offrira un espace « unique » à l’émergence de solutions africaines, pour garantir un écosystème médiatique résilient, éthique et indépendant, a-t-on ajouté.
La conférence débattra de thèmes comme « les dilemmes éthiques de l’IA dans le journalisme et la vérification des faits », « les protections juridiques de la liberté de la presse à l’ère numérique », « l’innovation africaine dans les technologies médiatiques et la narration » et « les modèles de financement pour garantir la viabilité du journalisme indépendant », a-t-on poursuivi.
Elle sera sanctionnée par l’adoption de la « Déclaration de Marrakech sur l’IA, la liberté de la presse et l’accès à l’information », un document établissant des principes pour une adoption « responsable » de l’IA dans les médias africains, a-t-on précisé. Cette déclaration comblera les lacunes critiques dans la gouvernance de l’IA tout en préservant la liberté de la presse et l’innovation locale, a-t-on affirmé.
Le document sera, a-t-on ajouté, présenté officiellement au Comité technique spécialisé de l’UA sur la communication et les TIC, lors de sa réunion ministérielle d’octobre 2025, afin d’éclairer l’élaboration de politiques et les actions à l’échelle panafricaine.
dpa
