Plusieurs sujets chauds de l’actualité étaient à l’ordre du jour de la sortie d’un membre du gouvernement togolais, ce mardi 11 mai sur une radio de Lomé. Gilbert Bawara, c’est de lui qu’il s’agit en effet, a abordé l’exfiltration de Mgr Kpodzro, l’arrestation de Djimon Ore et la déstabilisation supposée du Bénin par un pays voisin, selon les termes des autorités béninoises. Il fait aussi un clin d’œil à Agbéyomé Kodjo, précise le confrère “Global Actu”.
Le confrère relate que sur l’exfiltration de Mgr Kpodzro, le ministre de la fonction publique, rassure que le Togo n’a rien à voir avec la situation de l’évêque émérite car selon lui “on parlerait de ‘réinstallation’ plutôt que d’exfiltration”.
Selon son explication relevée par le confrère « Pour faire l’objet d’une réinstallation dans un autre pays, il n’y a que 2 possibilités : soit on a été admis dans un autre pays comme demandeur ou même qu’on a bénéficié du statut de réfugié dans un pays. On est astreint à un certain nombre de règles en termes de comportements et de déclarations. Si ces règles ne sont pas respectées, il est possible que le pays d’accueil manifeste sa désapprobation mais il est aussi possible que les personnes concernées fassent la requête de réinstallation dans un autre pays. Il n’y a que les 2 possibilités qui peuvent se produire, aucune autre hypothèse n’est possible ».
Le ministre estime que si l’archevêque devrait être inquiété, ce devait être en avril 2020, au plus fort de la crise qui a suivi le scrutin présidentiel de février de la même année. Il n’y a, selon lui, aucune raison de l’inquiéter.
S’agissant de la déstabilisation du Bénin par un pays voisin, le ministre togolais dit qu’il n’a aucun commentaire à faire. Cependant, il a invité les uns et les autres à voir la vie qui anime les frontières des 2 pays.
Le Ministre Gilbert Bawara, au sujet de l’arrestation du président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD), Djimon Ore, note qu’ « Il n’y a pas de droit et de liberté sans limite. Si on tient des propos qui sont en infraction avec les lois, on doit répondre devant la justice. On induit la population en erreur en estimant que la liberté d’opinion et d’expression seraient des libertés sans borne et sans limite ».
Et selon le ministre, Agbéyomé Kodjo, le candidat de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) au scrutin présidentiel du 22 février 2020 voue un attachement au ‘maïs’ qui, selon lui, a été l’emblème du parti unique ‘Rassemblement du peuple togolais (RPT) dont il a été l’un des responsables.
« S’il est dans un champ de maïs, ça signifie qu’il s’était senti à l’aise lorsqu’il était au RPT et qu’il cherche à retrouver ses filiations », a-t-il ironisé.