Un mal dont les causes sont jusqu’alors inconnues touche depuis le 17 novembre les pêcheurs de Thiaroye, une banlieue de Dakar. Environ 600 cas ont été déjà détectés présentant après leur sortie en mer, des pustules et boutons sur la peau. La piste de la pollution est principalement avancée d’après les informations recoupées par RFI.
Cette situation a amené plusieurs ministres à se rendre sur les lieux. Il a été également mis sur place un comité de crise. Cela a emmené plusieurs bateaux a déserté le quai de pêche de Thiaroye. Toutes les activités en mer sont suspendues, le temps de mieux connaître la maladie qui touche les pêcheurs.
Une mesure qui inquiète Pape Seck, capitaine de pirogue, originaire d’un village, à l’est de Dakar : « C’est très difficile de ne pas travailler parce que je dois nourrir la famille restée au village», confie- t-il.
Ce dernier a entamé depuis trois jours un traitement à l’hôpital contre les boutons qui s’étaient étendus sur son nez, ses mains et ses lèvres. « Ça fait très mal, surtout quand l’air marin ou l’eau de mer passe sur les boutons. Ça fait très mal quand même. Je pense que c’est l’eau usée qui est dans la mer, qui est la cause de cette maladie parce que quand l’eau me touche, ça me pique la peau.» renseigne t-il.
Face à cette situation l’inspecteur départemental des pêches de Pikine, Ibrahim Mbaye, a prié les pêcheurs à être patients pour que des solutions soient trouvées contre ce mal afin de l’éradiquer. Aux consommateurs de poissons, il en appelle aussi à la patience: « Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu d’espèces de poissons contaminées, mais il n’empêche qu’il y a des résultats que nous attendons, surtout du poisson qui se trouve dans la zone où l’on soupçonne la pollution. Nous avons pris des espèces, là-bas, et nous attendons maintenant les analyses de labo ».
Selon le ministère de la Santé, les premiers cas commencent à guérir et aucune contamination n’a été constatée pour le moment au niveau de la population.
