Le projet de loi de finances 2026 entre dans une phase déterminante, depuis ce lundi au Sénat. Son examen en commission s’impose comme un temps fort du contrôle parlementaire, où se précisent les équilibres budgétaires et les choix économiques de l’État.
Conformément à la Constitution, la Haute Chambre est appelée à jouer pleinement son rôle. Le texte le rappelle : « le Sénat est appelé à exercer pleinement ses attributions dans l’examen du projet de loi de finances, exercice 2026 ». L’objectif est d’assurer une lecture rigoureuse du budget. Vérifier que les choix proposés par le gouvernement épousent les priorités nationales de développement.
Les sénateurs
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Les travaux se tiennent en présence de deux membres clés de l’Exécutif. Il s’agit de « Monsieur Essowè Georges Barcola, ministre des Finances et du Budget » et de « Monsieur Badanam Patoki, ministre de l’Economie et de la Veille Stratégique ». Leur mission est d’expliquer les grandes orientations et de justifier les arbitrages opérés.

En commission, les sénateurs entrent dans le détail. L’exercice est technique. Il porte sur « l’examen détaillé des orientations budgétaires ». Mais aussi sur « l’analyse des allocations sectorielles ». Les prévisions financières sont passées au crible. La soutenabilité des dépenses est évaluée.

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Ces échanges permettent également aux parlementaires de se prononcer. Le cas échéant, ils peuvent formuler « des observations, recommandations ou amendements ». Un travail préparatoire essentiel qui conditionne la suite du processus législatif.

Une fois cette étape achevée, le calendrier est déjà tracé. « À l’issue des travaux en commission », le projet de loi de finances 2026 sera soumis à la séance plénière du Sénat. Le vote interviendra alors. Le texte adopté sera ensuite transmis à l’Assemblée nationale.
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La navette parlementaire suivra son cours. Avec, en toile de fond, un enjeu central : doter le pays d’un budget crédible, cohérent et aligné sur ses ambitions économiques.
