Les travaux du séminaire gouvernemental se sont terminés à Kara ce samedi 9 avril 2022, en présence du Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. Les échanges ont porté sur comment apporter avec l’appui des experts des éclairages visant à faciliter la mise en œuvre des projets et actions prioritaires de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025.
La substance du séminaire tourne autour des axes 2 et 3 de ce Plan quinquennal à savoir dynamiser la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie ; moderniser le pays et renforcer ses structures.
C’est l’exemple du projet d’amélioration de la compétitivité du secteur logistique via la réforme du port autonome de Lomé (PAL) et la digitalisation.
Il est ainsi retenu que la compétitivité de ce secteur passe entre autres par le développement des secteurs maritimes et halieutiques tout en préservant les écosystèmes, le développement des infrastructures portuaires, la modernisation de la gouvernance du port, la digitalisation du circuit logistique togolais, et l’opérationnalisation du port sec de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).
Pour être plus compétitif, le secteur portuaire, maillon essentiel de l’économie togolaise s’est fixé de vrais challenges à savoir porter le nombre de containers actuellement de 1,5 à 3 millions d’ici à 2025 et réduire de 30% le temps moyen passé au port autonome de Lomé (PAL) par les navires sur la même période.
Cette dernière ambition est déjà atteinte puisqu’en mars 2022, le temps est à 40 % de réduction, soit moins de 52 heures grâce aux efforts majeurs faits depuis le dernier séminaire gouvernemental.
L’autre défi à relever, est d’atteindre 25 millions de marchandises transitant par le port en 2025 contre 23 millions en 2020.
L’agriculture demeure pour le Togo un secteur hautement prioritaire contribuant à 40 % au PIB et occupant 70 % de la population active. Elle représente 20% des exportations. C’est à juste titre que ce secteur intéresse les échanges à travers la thématique « implications de la crise actuelle sur l’agriculture et la souveraineté alimentaire en Afrique ». Ici des exemples de leviers possibles qui tiennent compte des principales tendances d’un monde en pleine mutation ont été pensés et proposés pour améliorer la résilience des différentes étapes des chaînes logistiques.
Les échanges se sont également focalisés sur la transformation et la modernisation de l’État et les Partenariats public-privés.
Il faut rappeler que les deux jours de travaux se sont déroulés en présence du Président de la République.