A moins de deux ans du terme de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, l’exécutif se retrousse les manches. Répondre aux mieux aux attentes des populations est l’enjeu au cœur du séminaire gouvernemental d’Aného qui pose le diagnostic de la Feuille de route quinquennale. Après deux jours, les travaux se sont achevés, ce samedi 16 mars 2024 en présence du président de la République, Faure Gnassingbé. Désormais, cap sur l’accélération des différents projets en vue d’atteindre les objectifs de la Feuille de route.
Membres du gouvernement et experts des politiques publiques, ont participé à ce séminaire de deux jours dans les Lacs. Pour le gouvernement, il est nécessaire d’apprécier le lien entre les politiques publiques et le vécu des populations. Ce séminaire a donc permis d’examiner le niveau de réalisation des projets et programmes de la Feuille de route gouvernementale. Mais pour apprécier aux mieux son niveau d’exécution, des présentations dressant le bilan des programmes, projets, et réformes prioritaires en cours, ont été faites.
Les principales réalisations et les résultats encourageants enregistrés par secteurs, ont été mis en vue. Un intérêt particulier a été porté aux secteurs prioritaires comme l’agriculture, l’éducation, l’accès à l’eau et à celui universel aux soins. Pour pallier les défis et obstacles rencontrés, des approches de solutions et ajustements ont été proposés. “En dépit des contraintes liées au contexte régional et mondial peu favorable, la priorité reste la satisfaction des besoins fondamentaux de nos populations”, a indiqué le chef de l’Etat.
Les nouveaux modes d’intervention de l’État dans le secteur de l’agriculture, avec les leçons tirées de la première année d’activité de l’agence de transformation agricole, ont été abordés. Mise en place en 2023, cette initiative du président de la République vise à transformer l’approche de développement du secteur agricole pour réduire la pénibilité, promouvoir la mécanisation et l’irrigation, augmenter la productivité et améliorer les revenus des producteurs.
Le chef de l’État a rappelé en début des travaux, la nécessité d’actionner, dans tous les secteurs, les leviers d’accélération des différents projets pour atteindre les objectifs de la feuille de route en général et surtout pour s’assurer d’apporter des réponses concrètes aux attentes de nos compatriotes et d’avoir un impact réel sur le bien- être des populations.