La deuxième’édition de la semaine de la presse bat le plein de ses activités. Ce mercredi 4 mai 2022, deux formations ont été animées, elles ont permis d’édifier les professionnels des médias sur la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme avec pour centre d’intérêt majeur la contribution de la presse et la deuxième préoccupation a tourné autour de la contribution des médias au civisme et à la citoyenneté.
Ces deux sujets qui sont d’actualité sont importants aux yeux des premiers responsables du CONAP. Pour ces derniers cette lutte est un impératif. Ainsi ils appellent les journalistes à jouer leur rôle régalien qui est d’informer, de former et surtout de sensibiliser.
Il s’avère alors nécessaire de mettre en place une synergie entre les médias eux-mêmes mais aussi avec le ministère et les autres acteurs pour lutter contre crises de l’heure.
La montée du terrorisme, l’extrémisme violent et le djihadisme est réelle dans la sous-région et est visible dans les pays voisin dont le Bénin, le Burkina Faso. Ces pays ont depuis quelque temps été victimes des attaques djihadistes et le Togo, du 09 au 10 novembre, le poste de sécurité des forces armées togolaises déployées dans la zone de la même localité de Kpendjal, à Sanloaga a été attaqué par des terroristes. Une attaque qui a été déjouée dans la zone. Mais la menace est réelle et inquiète.
Ainsi face à cette situation, la presse doit être une pièce maîtresse dans la sensibilisation des populations à lutter contre le phénomène de l’extrémisme violent et le djihadisme.
Pour Arimiyao Tchagnao, Président du Conapp “Nous avons aussi besoin de stabilité et de sécurité dans le pays. C’est parce que notre pays est stable que nous sommes ici. On a conscience de ce qui se passe dans la sous région. Le monde est secoué par l’extrémisme violent, le terrorisme et le djihadisme. On a donc choisi de ne pas uniquement célébrer la presse, mais aussi d’échanger sur la question de sécurité qui est d’actualité. Dans le rôle social que nous avons en tant que journaliste, il nous faut revoir notre rôle aux côtés des autorités du pays pour davantage lutter contre ces phénomènes. Nous serons ensuite sensibiliser, former et informer les populations sur ces thématiques”.
Il salue par l’occasion le ministère de la sécurité qui a mis à la disposition des médias des spécialistes pour la formation. “On a eu des experts dignes qui maîtrisent les thématiques. Ceux qui ont profité de cette formation sont agguéris pour mieux situer nos populations sur les questions de terrorisme, d’extrémisme violent et le djihadisme” s’est-il félicité.
Selon les informations données par le formateur, le commissaire de police kolani Souklenam, le Togo dispose d’un Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) pour faire face à la montée du terrorisme, elle est mise en place le 15 mai 2019.