Ces dernières semaines, les accidents se succèdent sur la route nationale n°1. Ce samedi, à l’aube, entre Amakpapé et Kpèlè, deux poids lourds sont entrés en collision, provoquant une paralysie totale de cet axe vital reliant le sud au nord du Togo.
Si aucune perte en vie humaine n’a été signalée, les dégâts matériels sont considérables, et le trafic s’est trouvé coupé pendant de longues heures. Les deux camions, éventrés, se sont immobilisés en travers de la chaussée. Des kilomètres de véhicules à l’arrêt, des conducteurs exaspérés et des passagers piégés ont transformé la route en embouteillage géant.
À l’origine du drame, selon des témoins, un croisement hasardeux sur une chaussée rendue glissante par les pluies nocturnes. Mais au-delà des circonstances immédiates, cet énième accident soulève des questions plus profondes. Il intervient quelques jours seulement après un autre drame sur le même tronçon, et vient alourdir un bilan déjà préoccupant.
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Les appels se multiplient pour renforcer les mesures de prévention : une meilleure signalisation, des contrôles renforcés de la vitesse, des campagnes de sensibilisation, surtout en saison des pluies. Sur le terrain, les forces de l’ordre s’activent pour sécuriser et déblayer. Mais au-delà des opérations ponctuelles, c’est une réforme structurelle de la sécurité routière qui s’impose.